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Note : depuis cette interview
Pascal Hachet a écrit un livre sur Rahan : PSYCHANALYSE
DE RAHAN
Dinosaures
sur le divan : Psychanalyse de Jurassic park
Edition : Aubier
Auteur : Pascal Hachet

Interview
de Pascal hachet, réalisée par Marc Rioux pour le site
de Rahan
Pascal
Hachet, psychologue, est l'auteur de "Dinosaures sur le divan", paru
chez Aubier en 1998. Il a consacré quelques pages de son livre
à Rahan. Je l'ai interviewé au mois d'août 1999.
Marc Rioux
: Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?
Pascal
Hachet : J'ai consacré un livre à "Jurassic
Park" et "Le Monde perdu" pour essayer de mettre en évidence
les raisons du succès "monstre" de ces deux films de Spielberg.
Pour cela, j'ai du laisser de côté le battage médiatique
tout aussi phénoménal qui a été fait autour
de ces deux films, ainsi que l'attrait exercé par les images
de synthèse ; le tout alors que nous étions en pleine
américanophobie, du moins , au moment où "Jurassic
Park" est sorti. De fait, à l'automne 1993, on avait
opposé "Germinal", symbole de la culture française "sociale",
aux dino-dollars de l'oncle Sam. Cela n'avait pas empêché
que les gens s'étaient rués pour voir "Jurassic Park",
et pas seulement les plus jeunes. J'avoue que j'ai cédé
à cet élan de masse, avec certes un peu de culpabilité.
Une fois devant l'écran, mes états d'âme se sont
dissipés . J'ai été ahuri par cette fiction où
les images de dinosaures sont plus vraies que vraies, par contraste
avec le fait que jusqu'à présent on ne pouvait admirer
ces animaux que sous la forme de squelettes, au Muséum d'Histoire
Naturelle du Jardin des plantes par exemple. C'était vraiement
autre chose. Cela m'a absolument sidéré. J'ai été
amené à prendre le chemin de mes propres émotions
d'enfant jadis émerveillé face aux livres de paléontologie
et imaginant que les dinosaures pouvaient s'animer. Pour cette raison,
tirant profit de ma profession de psychologue (en exercice depuis
près de dix ans), j'ai choisi de questionner "Jurassic
Park" et "Le Monde perdu" à la lueur de la psychanalyse.
Pourquoi ces deux films ont-ils soulevé les foules ? Quel serait
leur "message" caché ? A quel niveau inconscient solliciteraient-ils
les spectateurs ?
Marc Rioux
. Pourquoi les dinosaures ont-ils autant de succès ?
Pascal
Hachet . Parce que les dinosaures représenteraient les aïeux.
Points communs. ils sont vieux, impressionnants, fascinants et...
éteints. De sorte que s'ils nous font peur, ils ne risquent
de toute façon plus de revenir.
Marc Rioux
. Les dinosaures seraient "nos chers disparus".
Pascal
Hachet : Voilà ! Or dans "Jurassic Park"
si on garde cette lecture, la barrière des générations
est rompue. Remarquons au passage qu'il y a un peu cela dans les aventures
de Rahan. Au cours de certains épisodes
évoluent des monstres qui n'ont rien à faire dans le
quaternaire ! Au demeurant, Lécureux
et Chéret ne sont pas les seuls à avoir "commis"
ce type d'anachronisme. Presque tous les dessinateurs qui ont réalisé
des BD relatives à la préhistoire ont cédé
au même "péché", si je puis dire. Mais refermons
pour le moment cette parenthèse. Donc, les dinosaures figureraient
les aïeux. Mon hypothèse n'est pas seulement basée
sur l'ancienneté de ces animaux, la férocité
de la plupart d'entre eux (semble-t-il) et le fait qu'ils aient disparu
. ni encore sur leur taille immense (le christianisme considère
qu'au temps de Noé, les hommes étaient d'une stature
gigantesque). J'ai surtout pu étayer tout cela en me basant
sur les émotions et l'attitude des différents personnages
de "Jurassic Park" puis du "Monde perdu".
Prenons
l'exemple du paléontologue Grant. D'un côté, c'est
un savant brillant. De l'autre, il y a simultanément quelque
chose qui fait véritablement symptôme : l'absence de
désir d'enfant et d'instinct .paternel, qui évoluent
toutefois au fur et à mesure du film.C'est comme si la confrontation
avec les dinosaures lui donnait l'occasion de retrouver des émotions
terribles et enfouies, dont la reviviscence lui permet de bouger sur
ces questions-là. Au parc jurassique répondrait une
"famille jurassique", représentée par les personnages.
Les rencontres avec les dinosaures sont le prétexte à
une mise en travail, pourrait-on dire, de la psychologie des uns et
des autres, de façon a faire évoluer ce qu'il y a de
problématique dans l'esprit de chacun. Tous seraient "victimes"
de l'impact transgénérationnel d'un traumatisme exercé
par une personne en position d'ascendant.A mon avis, cette fiction
de dinosaures reconstituée à notre époque et
mettant en scène une sorte de rupture de la barrière
entre les générations illustrerait l'effort que chaque
enfant accomplit pour s'accomoder de ce qu'il reçoit de meilleur
et de pire en terme d'héritage psychique. En effet, les individus
ne se construisent pas seulement par le biais d'identifications conscientes,
mais également avec ce qu'ils élaborent psychiquement
à partir des contenus mentaux qui émanent des générations
précédentes. Là où c'est le plus enquiquinant,
c'est dans les familles où il y a des secrets, notamment autour
de la filiation. On sait que d'une génération à
l'autre, au moins pour les deux générations suivantes
c'est alors une source de souffrance ; d'autant plus embêtante
que dans ce cas d'espèce, les individus étant pris dans
des enjeux qui ne sont pas les leurs - mais qui ont cascadé
jusqu'à leur niveau générationnel - réagissent
mentalement de manière souvent plus grave que lorsqu'il s'agit
de conflits liés à leurs propres expériences
de vie.Dans "Jurassic Park", Hammond
est l'aïeul dont la folie nuit aux générations
suivantes. Cet homme a un rêve absolument fou (j'y fais une
hypothèse sur le traumatisme honteux que ce rêve recouvrirait...
Mais chut ! Je n'en dirai pas plus dans. cette interview). Et il compte
sur des personnes plus jeunes que lui - en position, pourrait-on dire,
d'enfants et de petits-enfants (d'ailleurs, Tim et Alex sont vraiement
ses petits-enfants
!) - pour contenir ce rêve et le cautionner. I1 y a une véritable
parentification des visiteurs, qui fait que les enfants et les différents
personnages confrontés aux conséquences désastreuses
du projet de Hammond s'en sortent plus ou moins bien. L'informaticien
Dennys est celui qui va le plus mal. C'est quelqu'un qui a travaillé
dur pour contenir - avec l' informatisation hypersophistiquée
de tout le parc, notamment des clôtures séparant. les
visiteurs potentiels des animaux - La concrétisation de la
mégalomanie de Hammond. Or, il affirme que Hammond le paie
mal. Quand il vole des embryons congelés de dinosaures, il
est dans la situation d'un enfant qui renonce à contenir la
folie parentale et se dit . "Je m'approprie par la force ce que l'on
me refuse ... la reconnaissance et l'argent", Mais il le paie ensuite
de sa vie. Tout comme un enfant subissant une situation de secret
de famille peut devenir fou (c'est-à-dire psychiquement mort
ou quasiment) si les "influences transgénérationnelles"
auxquelles il est soumis sont trop contradictoires. La personnalité
éclate alors . c'est le délire et les hallucinations.
Marc
Rioux . Mais tout n'est pas "psy". On peut se dire que dans les films,
il faut un méchant, et que dans .'Jurassic Park", c'est Dennys.
Pascal
Hachet . Bien sûr ! Mais ce premier degré n'est pas incompatible
avec une lecture "psy" des choses. J'aimerais revenir à Grant,
car c'est le "cas" le plus intéressant.
Le surdon
intellectuel - surtout lorsqu'il se traduit par un intérêt
scientifique ou un "hobby" précis et surtout si l'intelligence
du sujet est ordinaire dans d'autres domaines traduit quelquefois
un effort pour connaître un secret douloureux caché par
la famille. Lorsque de telles personnes s'allongent sur le divan,
on découvre qu'en fait la nature de la ou des connaissances
recherchées est une façon de tenter d'élucider
un secret familial.
Marc
Rioux . Ce n'est donc pas un hasard si le Pr Grant se consacre à
la paléontologie avec autant d'intensité.
Pascal
Hachet . Je pense que non. Du point de vue de leurs conséquences
sur les facultés intellectuelles, les secrets de famille peuvent
"éteindre" partiellement ces facultés, créant
des pseudo-débilités chez des enfants qui s'interdisent
de penser pour ne pas avoir une idée trop précise de
ce qui fait tant souffrir leurs parents. I1 s'agit de ne pas raviver
la douleur de ces derniers par une curiosité excessive. Les
secrets de famille peuvent à l'inverse - comme c'est le cas
de Grant - "doper" le QI. Et sur le plan qualitatif, cela donne des
personnes qui ont tendance à embrasser des professions tournées
versle passé : historiens, archéologues, paléontologues,
etc. Dans tous les cas, le désir de faire des enfants se trouve
couramment contrarié, car les personnes accablées par
un héritage mental trop compliqué n'ont pas envie de
rendre les choses encore plus compliquées pour la génération
qu'elles pourraient ajouter ! Or au début du film, Grant déteste
les enfants. Il prend même un malin plaisir à terroriser
un gamin qui a fait preuve de désinvolture devant les restes
d'un vélociraptor fraîchement exhumé. C'est un
peu comme s'il exigeait du respect vis-à-vis d'un aïeul
qui le terrifierait lui ! Mais tout cela progresse favorablement au
cours du film. Les enfants Alex et Tim présent eux aussi des
symptômes révélateurs. Mais je ne peux pas raconter
tout mon livre dans une interview !
Elie Satler, la paléobotaniste, est plutôt en dehors
de cette problématique. Quant au mathématicien ès
catastrophes lan Malcolm, c'est dans "Le Monde perdu" que sa problématique
- qui semble davantage liée à des conflits psychiques
personnels qu'à l'influence transgénérationnelle
d'un trauma familial - apparaît au grand jour.
Les
deux films mettent une évolution favorable de la problématique
des personnages principaux, y compris de Hammond, ce 'tyrannosaure
mental" responsable des ennuis des uns et des autres ! Je pense que
le succès considérable de "Jurassic
Park" et du "Monde perdu" n'est pas étranger à
la mise en scène d'une telle constellation "familiale" et mentale.
Oedipe et ses parents ont permis à Freud de découvrir
l'existence d'un complexe - qu'il a baptisé du nom de l'intéressé
- dans l'âme de chaque être humain . le désir de
tuer son père et (pour) coucher avec sa mère, et l'interdiction
que la "civilisation" a opposée à la réalisation
de ces désirs. Je pense que de manière comparable, Spielberg
aurait fourni un exemple de ce que l'on pourrait donc appeler le "complexe
de Jurassic Park" (cela va faire hurler plus d'un collègue
!), et qui désignerait le conflit - plus ou moins d'intense
- qui oppose en chaque individu d'une part ses désirs oedipiens
et les interdits correspondants, d'autre part la gêne - très
variable, comme en témoigne la psychologie des personnages
de deux films - que l'influence transgénérationnelle
des drames de vie des générations passées exerce
sur cette dynamique des désirs et des interdits. Les deux grands
drames collectifs qui ont accablé notre siècle - à
savoir les deux Guerres mondiales - et plus précisément
notre pays - entre autres - ont été à l'origine
de traumatismes personnels et familiaux (ainsi, un mari tué,
un oncle déporté, une mère violée, etc)
dont les effets transgénérationnels ont cascade jusque
de nos jours, que ces drames aient constitué des "secrets douloureux"
ou non. Grosso modo, nous sommes arrivés à la deuxième
génération suivant celle des personnes qui ont vecu
la Seconde guerre mondiale (mais on pourrait aussi prendre en compte
les dégâts psychiques que l'expérience de la Guerre
d'Algérie a causée chez de nombreux appelés du
contingent français et chez les Harkis). Or, les psychanalystes
qui travaillent sur les secrets de famille ont remarqué que
les symptômes transgénérationnels les plus graves
surviennent au niveau de la deuxième génération
(après, il semble que cela se calme, bien que la "théorie"
ne soit pas très claire). Pour prendre un exemple que je connais
bien, puis que je travaille dans un centre d'aide aux toxicomanes,
je suis frappé par le nombre d'evenements dramatiques liés
soit à la Seconde Guerre mondiale, soit à la Guerre
d'Alaérie qu'il y a dans l'histoire familiale des héroinomanes
(j'y ai consacré un autre livre : "Les Toxicomanes et leurs
secrets", Les Belles Lettres, 1996) !
Marc
Rioux . Il est vrai que lorsqu'on parle des événements
de la Guerre d'Algérie à Paris. certaines personnes
disent. qu'elles ne savaient pas et d'autres qu'elles ne se souviennent
pas... C'est la même chose quand on parle du Palais des Sports
ou du métro Charonne...
Pascal
Hachet . Tout cela fait que les secrets de famille - ou du moins les
aléas de la vie psychique d'une génération à
l'autre - sont à l'ordre du jour chez les "psys"- Les livres
sur la question se multiplient. Ce n'est pas un hasard. Il s'agit
d'un nouveau "malaise dans la civilisation", qui rend insuffisante
la psychanalyse telle qu'elle est pensée et pratiquée.
De fait, les symptômes des personnes qui font de nos jours une
cure, psychanalytique doivent de plus en plus à ce type de
causalité traumatique. Donc, "Jurassic
Park" serait arrivé à point nommé pour
bon nombre de personnes , car le "message" que leur proposerait ce
film serait une invitation (volontaire ou non ? Difficile de répondre
! Il faudrait que je me "succède" et que j'écrive quelque
chose qui pourrait s'appeler "Spielberg et Crichton sur le divan"
! Mais je n'en ai pas très envie) à poursuivre l'élucidation
et la réélaboration d'un mal-être qui s'est sédimenté
sur plusieurs générations.

Marc Rioux
. Et Rahan ?
Pascal
Hachet . J'y arrive. Dans "Dinosaures sur le divan" j'ai consacré
six pages à ce personnage de bande dessinée car il me
paraît lui aussi - et peut-être encore mieux que certains
personnages de "Jurassic Park" - illustrer
ce qui se passe quand la vie psychique connaît de sérieux
aléas d'une génération à l'autre. Proposons
un premier jalon. Quand Crao meurt en
léguant le collier de griffes, il demande à Rahan de lui faire allégeance. Il ne se pose pas la question de savoir
si son propre désir respecte ceux de Rahan ! Moi je pense que non, malgré les apparences !
On
observe également que lorsqu'il rencontre un clan, Rahan travaille souvent à améliorer les rapports
entre les générations. Par exemple, dans "Les Gardiens
du passé", il empêche de jeunes chasseurs d'incendier
une souche où les chasseurs les plus âgés ont
gravé la "mémoire" (événements, découvertes)
de leur clan. Autre point, s'il se dévoue sans relâche
pour "ceux-qui-marchent-debout", le "fils des âges farouches"
Iaisse ses lecteurs sur leur faim quant à ce qu'il souhaite
pour lui-même, en dehors du fait qu'il lui arrive de poursuivre
le soleil pour "découvrir sa tanière" (dès
le premier épisode, il comprend à sa façon que
c'est vain . mais il s'obstine quand même, y compris dans "Le
Mariage de Rahan" . c'est là une sacrée énigme
!) et de s'en remettre à son coutelas - comme dans une roulette
russe - pour "choisir" son chemin. Se dévouer aveuglément
à des personnes ou à une cause, en allant jusqu'à
mettre sa propre vie en péril, tout en ignorant au fond ce
que l'on veut pour soi-même, est une attitude fréquemment
retrouvée chez les personnes dont le psychisme est à
leur insu perturbé par un secret de famille. Autre indice .
comme chez Grant, le désir d'enfant - et même le fait
de prendre femme - est chez Rahan fondamentalement
problématique. Je parie même que cela le demeurera dans
les albums à venir... Comme dit l'expression, j'y mettrais
ma main au feu ! Par exemple, s'il retrouve Naouna,
les enfants ne seront plus là (enlevés par un autre
clan, décédés, etc) . ou alors ce sera l'inverse
. les enfants seront là, mais pas leur mère (enlevée,
décédée, etc). Bref, la petite famille de Rahan ne sera jamais au complet.
Marc
Rioux : Un fan m'a écrit qu'il voyait mal Rahan se marier. Et je crois que les lecteurs de ses aventures n'en ont
de toute façon pas très envie. Qu'est-ce qui influencerait
l'attitude singulière de Rahan vis-à-vis d'autrui ? Serait-ce le fait qu'il a été
deux fois orphelin ?
Pascal
Hachet : Ce qui orienterait cette attitude serait surtout lié
au fait qu'enfant, il a souffert d'une situation de secret autour
de ses origines . Shawa et Crao ne sont
pas ses parents biologiques, mais ses parents adoptifs. Les lecteurs
ont appris cela en 1974, dans l'épisode "Le Secret de l'enfance
de Rahan". Notons au passage qu'il a fallu atteindre cinq ans.
En somme, les lecteurs ont été eux aussi comme soumis
à l'influence mystérieuse de ce secret ! Examinons cet
épisode en détail. Certes, quand Shawa meurt, Rahan dit à Crao qu'il savait qu'elle n'était pas sa vraie mère.
Mais rien n'indique que Shawa ou Crao aient jamais instruit l'enfant de cette réalité ! Bien
au contraire, on observe que Rahan fait
alors une véritable confidence à Crao.
Il lui dit en quelque sorte ."Je connaissais son secret, partagé
d'ailleurs par toi, mais je me suis tout le temps tu car je sentais
que c'était un sujet tabou et je pensais que cela vous ferait
mal si j'en parlais".Or ça, c'est typique des enfants soumis
à un secret parental lorsqu'ils parviennent à s'en faire
une idée assez précise ! Et les "symptômes" de Rahan adulte corroborent vraiment ce
secret sur la filiation. Donc, les Aventures de Rahan donneraient elles aussi l'occasion à ceux qui fréquentent
cette fiction d'approcher en eux ce que leurs zones d'ombre doivent
aux secrets et autres traumas qui ont marqué des membres de
leur famille. La trajectoire de Rahan est globalement réussie.
C'est le signe qu' il a réussi a faire quelque chose de positif
de ses "symptômes". En cela résiderait une partie de
l'attachement persistant suscité par ce personnage de bande
dessinée. N'a t-il pas guidé deux générations
de lecteurs ?
Marc
Rioux . En vous écoutant, on se dit que ce serait formidable
si vous développiez ce que vous avez écrit dans "Dinosaures
sur le divan" sur Rahan.
Pascal
Hachet . Je vais vous révéler un grand secret. Je travaille
actuellement à un livre sur Rahan,
qui amplifiera considérablement
les hypothèses que j'ai esquissées dans "Dinosaures
sur le divan". C'est un "scoop". Mais je ne peux pas en dire
plus. C'est une question de déontologie. L'éditeur potentiellement
intéressé par cette étude n'a pas encore rendu
sa décision. Un peu de patience donc.
Marc Rioux
Vous nous ferez signe dès que vous aurez du nouveau ?
Pascal Hachet . Avec le
plus grand plaisir.
Marc
Rioux . J'espère que votre projet aboutira rapidement. Je vous
remercie d'avoir répondu à mes questions.
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livre .
|
Dinosaure sur
le divan :
psychanalyse de Jurassic Park de Pascal Hachet (Aubier,
isbn 2700724054, 192 pages)
est un livre
destiné au grand public paru en septembre 1998. Il
est en vente en ligne sur les sites
de VPC
|
Rahan
sur le divan, communication au Museum National d'Histoire Naturelle
de Paris
Mai
2000 : Le livre sur Rahan, "Psychanalyse de
Rahan" une étude de Pascal
Hachet, est paru.
Ce livre est destiné
à tous public, fans et non-fans qu'ils soit psy ou
non-psy. Bien que pour celui qui est non-psy et non-fan à
la fois la lecture sera plus dure.
C'est un livre
passionnant qui mérite d'être lu !
Regarder la page
135, on y parle du site (page sur le sondage).
Attention le tirage
n'est pas celui d'un album de Rahan, donc si votre libraire
ne l'a pas, n'hésite pas à le commander, voici
les références :
PSYCHANALYSE
DE RAHAN
Le fantôme d'un héros de BD
par
Pascal Hachet aux éditions l'Harmattan.
156
pages - 90 FF - ISBN : 2-7384-9157-X
Je
prépare une interview de Pascal Hachet sur ce livre,
si vous avez des questions, merci de me les communiquer par mél ou par un message.
La
commande en ligne est possible sur certaines librairies en ligne.
Attention
!!!!! ce livre pourrait vite devenir un collector. |

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